Des chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et de l’université Clermont-Auvergne, ont publié, dans Advanced Science, une étude qui permet de mieux appréhender le lien entre la chimiothérapie et l’infertilité masculine. Ils se sont intéressés plus particulièrement aux récepteurs TGR5 que l’on retrouve sur les cellules germinales à l’origine des gamètes. En exposant des souris saines à un agent de chimiothérapie, ils ont pu montrer que ce dernier induisait la mort d’une partie des cellules germinales, ce qui met à mal la fertilité. Ils ont ensuite poursuivi l’expérience sur des souris génétiquement modifiées, dont les TGR5 étaient absents, ce qui a eu pour effet de réduire l’impact de la chimiothérapie sur les cellules germinales et d’accélérer le retour de la fertilité. Ces résultats pourraient permettre, à terme, de contrer les conséquences néfastes des traitements contre le cancer.
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