Des thanatopracteurs opposés aux soins funéraires pour les séropositifs

Le Syndicat professionnel des thanatopracteurs indépendants et salariés (SPTIS) a lancé une pétition en ligne pour contrer la levée de l’interdiction des soins funéraires sur les personnes décédées du VIH ou d’hépatite, qui sera effective au 1er janvier 2018. Jusque-là, ces défunts ne pouvaient pas bénéficier des soins de conservation visant à retarder la décomposition (notamment par injection d’un produit dans le sang). La levée de cette interdiction, décidée par la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, avait été saluée par les associations de patients. Mais pour le SPTIS, ces soins comportent des risques de piqûre ou de coupure et donc de transmission des virus. Sa pétition en ligne a réuni plus de 560 signatures en trois semaines. Scandalisées, les associations, dont Actup et Aides, ont rappelé qu’aujourd’hui une personne séropositive sous traitement antirétroviral avait « une charge virale indétectable dans le sang » et ne « transmettait pas le VIH ». Elles ont en outre précisé qu’il existait des vaccins contre les hépatites A et B et que « des nouveaux traitements contre l’hépatite C permettaient une suppression du virus Septembre 2017 – N° 574 – 10 023_Vaccins 024_FinRSI 025_MutuellesLeaders (98 % des personnes en première intention de traitement), supprimant de fait les possibilités de transmission ».

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