Les conclusions de l’enquête nationale périnatale publiée récemment par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) et la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) devraient apaiser les tensions soulevées par la récente polémique sur les violences obstétricales. Le taux d’épisiotomie pratiqué en France serait en effet bien moins élevé que les 75 % avancés cet été par la secrétaire d’Etat chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes, Madeleine Schiappa. Il serait même en baisse, passant de 27 % en 2010 à 20 % en 2016. Les césariennes sont également moins fréquentes (21 % en 2010 contre 20 % en 2016), ainsi que le recours à l’ocytocine, cette hormone accélérant les contractions et la délivrance : 44 % des femmes s’en sont vu administrer pendant leur accouchement en 2016, contre 58 % en 2010. Le pourcentage d’accouchements déclenchés s’est quant à lui stabilisé autour de 22 %.
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