Un rapport publié le 2 février sur le site de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas), Igas.gouv.fr, souligne les résultats positifs, bien que limités, de la stratégie nationale contre les perturbateurs endocriniens (PE) mise en place par la France en 2014. Les auteurs critiquent toutefois le manque de financements alloués à cette problématique. Ils préconisent l’élaboration d’une nouvelle stratégie nationale qui permettrait au pays « de continuer à jouer un rôle de leader en Europe pour une meilleure prise en compte de la perturbation endocrinienne dans l’ensemble des réglementations relatives aux produits chimiques et à leurs usages ». Les PE sont des substances chimiques qui altèrent le fonctionnement du système hormonal et ont des incidences sur la biodiversité et sur la santé des êtres humains. Ils se retrouvent dans un grand nombre de produits de consommation courante (cosmétiques, alimentation, objets en plastique…) et peuvent être présents dans les produits de traitement des cultures agricoles.
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