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Le syndrome prémenstruel : mythe ou réalité ?

Les symptômes qui annoncent les règles font l’objet de nombreuses idées reçues. Si le syndrome prémenstruel est bel et bien réel, chaque femme en ressent des effets différents et les scientifiques peinent encore à en expliquer précisément les causes.

La plupart des femmes ressentent des symptômes à l’approche de leurs règles, mais toutes ne sont pas touchées par le syndrome prémenstruel (SPM). Ce dernier regroupe un ensemble de manifestations physiques, cognitives et émotionnelles survenant jusqu’à dix jours avant les menstruations et perturbant les activités quotidiennes. Comme aucun examen médical ni bilan biologique ne peut aider à poser le diagnostic, c’est l’importance et la récurrence des symptômes sur plusieurs cycles qui permettent au médecin de l’identifier. Les femmes mentionnent le plus souvent « une sensation de vulnérabilité, des troubles du sommeil, des douleurs aux seins ou encore une constipation avec ballonnement », constate le docteur Elisabeth Paganelli, secrétaire générale du Syndicat national des gynécologues et obstétriciens de France (Syngof). D’autres signes peuvent apparaître : bouffées de chaleur, maux de dos ou de tête, fatigue, démangeaisons, crampes abdominales, douleurs musculaires, rétention d’eau… Le SPM peut en outre avoir des retentissements sur le psychisme : « La déprime, par exemple, s’accentue avant les règles », observe la gynécologue. Irritabilité, anxiété, manque de motivation, humeur changeante, difficultés de concentration, trous de mémoire font également partie de la longue liste des maux éprouvés.

Une période de fluctuation hormonale

Les causes exactes de ce phénomène ne sont pas encore certaines, mais il semble qu’il soit provoqué par la fluctuation hormonale liée au cycle menstruel. « On note une baisse du taux d’estradiol dans le sang sept jours après l’ovulation, et ce jusqu’aux règles », explique le docteur Paganelli. Cette hormone, fabriquée par les ovaires, appartient à la famille des œstrogènes et remplit de nombreuses fonctions, dont le développement des organes génitaux, l’amélioration de la densité osseuse et le ralentissement du vieillissement cérébral. Afin de contrer cette variation, « nous proposons un traitement hormonal adapté au cas par cas », poursuit la gynécologue. Pour soulager les douleurs, les antalgiques sont efficaces chez la plupart des femmes et « les soins naturels, à base de plantes par exemple, peuvent aussi constituer une alternative avant les règles ». Pour traiter les symptômes psychiques, en revanche, la prise en charge doit être globale : « Dans le cas de la dépression, il est important de la repérer et de la traiter au long cours, sur toute la durée du cycle. »

L’importance de l’hygiène de vie

Avoir une bonne hygiène de vie est capital pour prévenir et atténuer les symptômes du SPM. L’exercice physique pratiqué régulièrement, tout au long du mois, entraîne une amélioration générale. « Le sport, le yoga ou le Pilates sont fortement conseillés », indique le docteur Paganelli. L’alimentation entre aussi en ligne de compte. Prendre trois repas équilibrés chaque jour et consommer des aliments sources de fibres font partie des recommandations émises par les spécialistes. Pour combattre le stress, qui peut accentuer les effets du SPM, les activités procurant un état de relaxation sont les bienvenues : méditation, massages, exercices de respiration… Enfin, il faut savoir « s’adapter, conclut la gynécologue : ne pas hésiter à poser un jour de repos si c’est possible, éviter un voyage stressant et apprendre à gérer cette période difficile dans sa famille et au travail ».

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