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Cinq choses à savoir sur la lucite estivale

La lucite estivale, aussi appelée allergie au soleil, se manifeste par une éruption de petits boutons qui démangent. Le professeur Christophe Bédane, chef du service de dermatologie du centre hospitalier universitaire (CHU) de Limoges et membre de la Société française de dermatologie (SFD), fait le point sur cette affection fréquente et le plus souvent bénigne.

1. La lucite estivale peut apparaître dès les premiers jours du printemps.

« Elle se développe sous l’influence des rayons ultraviolets (UV) A, explique le professeur Bédane. Ses causes sont encore mal connues, mais on soupçonne le rôle d’un agent photosensibilisant : un chromophore – une molécule qui a la propriété de changer de couleur sous l’action de la lumière – serait présent dans la circulation sanguine. C’est pour cela qu’une éruption se produit après une exposition intense au soleil lors des premiers beaux week-ends du printemps ou des premières journées à la plage en été. » De petits boutons rouges sont alors visibles sur le décolleté, le haut du dos, les avant-bras et les jambes, et ils ont la particularité de démanger. « Le visage est rarement atteint, car il est régulièrement exposé », précise le dermatologue.

2. Elle touche majoritairement les femmes à la peau claire.

« Environ 5 % de la population est concernée par la lucite estivale dite bénigne, et dans 80 % des cas ce sont des femmes, indique Christophe Bédane. L’affection se déclare généralement au moment de l’adolescence, vers 16 ou 17 ans, et se prolonge rarement au-delà de 40 ans. Les personnes ayant une peau blanche et claire ou intermédiaire, d’un phototype 2 ou 3, y sont les plus sensibles. »

3. Les symptômes disparaissent d’eux-mêmes.

« L’allergie apparaît plutôt le soir, après une journée d’exposition au soleil, et ne dure souvent que quelques jours, observe le professeur. Les symptômes s’atténuent progressivement et il semble que le chromophore disparaisse. Pour soulager les démangeaisons, il est possible de se faire prescrire par son médecin généraliste une crème corticoïde. Contre les formes les plus invalidantes, un antipaludéen de synthèse sera efficace et le dermatologue pourra préconiser de la photothérapie en cabine médicale : une dizaine de séances suffisent pour désensibiliser la peau. »

4. Cette allergie ne se guérit pas.

Même si les symptômes s’estompent généralement de manière spontanée en quelques jours, la personne n’est pas guérie. « La lucite tend à récidiver d’une année sur l’autre », prévient le dermatologue. Les manifestations peuvent s’aggraver au fil du temps : apparition de plus en plus précoce, durée de plus en plus longue, plus grande surface corporelle touchée… Mieux vaut donc limiter les expositions intenses et protéger sa peau du soleil.

5. On peut limiter la survenue des crises.

Quelques règles simples permettent d’éviter la survenue de la lucite. « Il faut tout d’abord s’exposer progressivement, recommande le docteur Bédane. On peut aller au soleil une trentaine de minutes le premier jour, ne dénuder qu’une partie de son corps, puis augmenter petit à petit la durée les jours suivants tout en évitant la tranche horaire de 12 à 16 heures. Une bonne protection reste indispensable : il faut choisir une crème solaire avec un indice de 50 + et un coefficient élevé en UVA. » Le pharmacien peut vous conseiller pour trouver le produit le plus adapté. Afin de limiter les risques, la crème doit être appliquée soigneusement toutes les deux heures et systématiquement après la baignade.

Pour en savoir plus

  • Dermato-info.fr, site de la Société française de dermatologie (SFD), rubrique « Education thérapeutique », puis « Le soleil et la peau ».
  • Dermatonet.com, site du dermatologue Ludovic Rousseau, rubrique « Maladie de peau », puis « Allergie de peau ».

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