La Fédération nationale des collèges de gynécologie médicale (FNCG) s’inquiète de l’engouement grandissant des jeunes femmes pour les moyens de contraception « naturels ». Ainsi, le suivi de la température, l’observation de la glaire cervicale ou encore la méthode du retrait font leur retour, remises au goût du jour par des applications pour smartphone. Les gynécologues mettent en garde contre cette tendance, entretenue par les réseaux sociaux. Ils y voient un « retour en arrière » et soulignent qu’avec les pratiques dites naturelles le risque d’une grossesse non désirée, « de l’ordre de 17 à 20 % », est plus élevé qu’avec la pilule. Ils rappellent en outre que d’autres méthodes contraceptives efficaces (anneau vaginal, patch, stérilet, etc.) peuvent se substituer à la pilule.
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