La validation des acquis de l’expérience (VAE) permet à toute personne en activité, quel que soit son profil, son statut, son âge ou encore son niveau d’études, d’obtenir une certification professionnelle qui lui ouvrira de nouvelles portes.
Une VAE, c’est quoi ?
La VAE est un dispositif utile pour redonner de l’élan à sa carrière et ouvrir de nouvelles perspectives. C’est une reconnaissance officielle des compétences acquises. Mise en place en 2002, elle consiste à obtenir un diplôme, un titre ou une certification professionnelle enregistrée au répertoire national des certifications professionnelles (RNCP).
A quoi ça sert ?
La VAE peut aussi bien permettre de renforcer son image sur le marché du travail (lorsque l’on est à la recherche d’un emploi) que de pouvoir prétendre à un nouveau poste ou candidater à certains concours. En mettant en adéquation une expérience professionnelle, et notamment un niveau de responsabilité, avec un niveau de diplôme, elle peut aider à obtenir une augmentation ou une promotion professionnelle par exemple, ou tout simplement à développer la confiance en soi.
Pour qui ?
Que l’on soit salarié du public ou du privé, travailleur indépendant, bénévole ou à la recherche d’un emploi, on peut engager une démarche pour valoriser toutes les compétences et connaissances acquises durant son parcours professionnel. Assistante maternelle, aide-soignant, comptable, technicien, moniteur-éducateur… Tous les domaines sont concernés.
Comment ça marche ?
Quel que soit son âge ou son statut, il suffit de pouvoir justifier d’une activité, continue ou non, d’au minimum un an. La certification visée doit être en rapport direct avec son expérience. Cette dernière peut être le fruit d’une activité professionnelle (salariée ou non), d’une mission de bénévolat ou de volontariat, d’une activité de responsable syndical, d’un mandat électoral ou d’une activité de sportif de haut niveau.
Quelles démarches ?
Une VAE nécessite un investissement personnel important et du temps. Comptez six à douze mois entre le dépôt de la demande et son obtention. Commencez par déposer un livret de recevabilité auprès de l’organisme qui délivre le diplôme, le titre ou la certification. Renseignez-vous au préalable sur les spécificités des procédures de VAE de l’organisme certificateur (ministère, chambre consulaire, organisme de formation public ou privé, branche professionnelle, etc.). Dans le dossier de demande doivent figurer tous les documents attestant du niveau d’expérience exigé pour la VAE (bulletins de salaire, attestations d’employeur ou de formations, diplômes…). Une fois le dossier reçu, un jury composé d’au moins 25 % de professionnels sera chargé de le valider. Celui-ci vous fera passer des entretiens ou vous mettra en situation. Il vous demandera aussi de rédiger un ou plusieurs rapports.
Où se renseigner ?
Rencontrez l’un des conseillers points relais conseil (PRC) mis en place par le gouvernement qui vous aidera à monter votre dossier et à choisir la certification la mieux adaptée. Consultez le portail Vae.gouv.fr sur le site du ministère du Travail.
Les chiffres de la VAE
En 2017, près de 29 000 dossiers ont été déclarés recevables. Parmi eux, 18 135 dossiers ont été portés à leur terme et examinés par les jurys de VAE. Environ 70 % d’entre eux, soit 12 657 dossiers, ont obtenu une validation totale.
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Vous souhaitez donner un nouvel élan à votre carrière en faisant reconnaître toutes les connaissances et les expériences que vous avez acquises durant votre parcours professionnel ? La validation des acquis de l’expérience (#VAE) est là pour ça.
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