Les scientifiques sont aujourd’hui d’accord pour affirmer que vivre au contact d’espaces verts est favorable pour la santé, qu’elle soit physiologique ou mentale. Leur présence améliore la qualité de l’air, encourage l’activité physique et renforce le sentiment d’appartenance à la communauté.
Les études se suivent et le confirment : la présence d’espaces verts à proximité des lieux d’habitation est bénéfique au bien-être des populations. Tout d’abord en ce qui concerne la santé mentale : une synthèse de travaux observationnels réalisée en 2016 par le cabinet Asterès pour l’Union nationale des entreprises du paysage (Unep) rappelle que les arbres, parcs, aires de loisirs et autres sentiers « offrent un cadre propice à la détente, à l’apaisement et à la récupération au stress ». A leur contact, le risque d’anxiété et de dépression est diminué, et, selon une étude japonaise de 2009, les variables corporelles (concentrations de cortisol salivaire, rythme cardiaque et pression sanguine) s’améliorent. La même année, des travaux menés aux Pays-Bas décrivent la densité des espaces verts urbains comme facteur déterminant de bien-être. D’autres études accusent quant à elles l’urbanisation d’être responsable du mal-être croissant dans les pays développés ou en voie de développement.
Une meilleure santé à la fois ressentie et diagnostiquée
Plusieurs enquêtes régionales et nationales, conduites auprès de milliers de personnes, ont mis en avant « une relation positive entre l’état de santé déclaré par les citadins et la proximité de leur logement avec des espaces verts », souligne le cabinet Asterès. Un bon état de santé ressenti qui correspond aussi à la santé réelle diagnostiquée par les médecins. Des travaux hollandais ont par exemple observé une « plus faible morbidité parmi les personnes les plus entourées d’espaces verts, [qui sont associés à] une moindre prévalence des maladies cardiovasculaires, des troubles musculo-squelettiques, des problèmes respiratoires, des migraines, des vertiges et du diabète. » Conclusion : toujours selon Asterès, une hausse de 10 % de la densité de verdure dans les villes ferait économiser à l’Assurance maladie pas moins de 56 millions d’euros par an du fait de la réduction de la prévalence de l’asthme et 38 millions grâce à la baisse de l’hypertension.
Ions positifs et ions négatifs
Mais comment expliquer tous ces bienfaits ? On sait que les espaces verts – les arbres en particulier – améliorent la qualité de l’air. En limitant la concentration de particules fines, ils permettraient de lutter contre les inflammations pulmonaires, l’athérosclérose et les problèmes cardiaques. La présence de parcs et de jardins encourage aussi les populations à pratiquer une activité physique et renforce le sentiment d’appartenance à la communauté. On s’y retrouve pour se détendre, prendre l’air et se ressourcer. Rien de mieux pour retrouver le moral.
Enfin, si l’on se sent mieux après une promenade en bord de mer, une balade dans la forêt ou une randonnée à la montagne, l’explication est aussi à chercher du côté des ions positifs ou négatifs, ces petites particules présentes dans l’air chargées électriquement. Les scientifiques ont constaté que les atmosphères trop concentrées en ions positifs (comme en milieu urbain pollué) étaient associées au développement de l’asthme, de la fatigue chronique, des céphalées, des allergies ou de l’état dépressif. Se mettre au vert, là où se concentrent les ions négatifs, permet au contraire de se régénérer.
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Vivre au contact d’#espacesverts serait favorable à la santé, qu’elle soit physiologique ou mentale. Leur présence améliore la qualité de l’air, encourage l’activité physique et renforce le sentiment d’appartenance à la communauté.
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