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Psychologue et psychiatre : quel remboursement ?

Simple baisse de moral ou sentiment de malaise plus profond, il arrive que l’on ait besoin de l’aide d’un professionnel dans une période émotionnellement difficile. Faut-il consulter plutôt un psychologue ou un psychiatre ? Comment sont pris en charge les frais ?

Consulter un psychologue ou un psychiatre est une décision parfois difficile à prendre mais nécessaire lorsqu’un mal-être se fait sentir. Déprime, mauvaise estime de soi, troubles du sommeil, désordres alimentaires, deuil… Quand le malaise persiste, que les proches ne sont plus d’aucun secours et que l’on a le sentiment de s’enfoncer sans savoir à quoi se raccrocher, il ne faut plus hésiter. Mais derrière le mot « psy » se cachent des réalités différentes.

La psychiatrie, une spécialité médicale

Le psychiatre est un médecin qui a suivi une spécialisation en psychiatrie, il faut donc passer par son médecin traitant pour être pris en charge. Il peut prescrire des médicaments (antidépresseurs et anxiolytiques), ce qui n’est pas le cas pour le psychologue. Comme ce dernier, sa démarche thérapeutique s’appuie sur des entretiens suivis avec le patient, au cours desquels il évalue sa progression et la façon dont il parvient à résoudre ses difficultés. Dans le cadre du parcours de soins coordonnés, la Sécurité sociale rembourse la consultation – fixée à 46,70 euros pour les psychiatres de secteur 1 ou ceux ayant adhéré à l’option de pratique tarifaire maîtrisée (Optam) – à hauteur de 70 % de la base de remboursement de la Sécurité sociale (BRSS), soit un remboursement de 31,69 euros. Quant aux psychiatres de secteur 2, qui pratiquent des honoraires libres, la BRSS est de 39 euros, soit un remboursement de 26,30 euros. A noter : les personnes âgées de 16 à 25 ans peuvent consulter directement un psychiatre sans passer par le médecin traitant. Elles seront remboursées sur ces mêmes bases. A la différence des psychiatres, les psychologues ne sont pas des médecins. Ils n’émettent pas de feuille de soins et leur consultation n’est pas remboursée par la Sécurité sociale.

Où consulter gratuitement un « psy »

Certaines consultations « psy » sont toutefois gratuites dans le service public, dans un centre médico-psychologique (CMP) ou une université (bureau d’aide psychologique universitaire). Les enfants et les adolescents disposent quant à eux de différentes structures qui les accueillent gratuitement, comme les centres médico-psycho-pédagogiques (CMPP), les centres de guidance infanto juvénile (CGI), les maisons des adolescents (MDA), les plannings familiaux, les points d’accueil écoute Jeunes (PAEJ)… Enfin, la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) teste depuis un an, dans quatre départements, un nouveau dispositif, via lequel les médecins généralistes peuvent prescrire des séances chez un « psy », prises en charge par la Sécurité sociale. Réservé aux patients de 18 à 60 ans présentant des troubles en santé mentale « d’intensité légère à modérée », il a pour but d’améliorer la prise en charge des patients et de permettre une baisse du recours aux antidépresseurs et aux anxiolytiques.

Des formations différentes
• Pour s’établir en tant que psychiatre, il faut avoir suivi un cursus de médecine, puis une spécialisation de quatre ans en psychiatrie.
• Pour exercer, le psychologue devra être titulaire d’un bac + 5 en psychologie.
• Le titre de psychologue clinicien nécessite d’avoir cumulé 400 heures de stages en service psychiatrique.
• Contrairement au psychiatre et au psychologue, le psychanalyste n’est pas diplômé d’Etat. En théorie il doit avoir lui-même suivi une analyse, avoir été formé à la théorie analytique via une association psychanalytique reconnue et être chapeauté par un autre analyste.

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Parler à un « #psy » est parfois nécessaire face à des sentiments de malaise profond. Mais que recouvre exactement ce terme ? Les #consultations sont-elles remboursées par la #Sécu ?

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