Pour celles et ceux qui croient encore qu’un petit verre d’alcool de temps en temps ne peut pas faire de mal lorsque l’on attend un bébé, une campagne, le Safthon, est lancée tout au long de septembre pour mieux les informer sur le syndrome d’alcoolisation fœtale (SAF). Pour la troisième année consécutive, des manifestations sont organisées en France, à l’outre-mer et à l’international en vue de sensibiliser le grand public aux troubles causés par l’alcoolisation fœtale (TCAF) et de faire tomber une idée reçue encore bien ancrée chez de nombreuses personnes. Non, une consommation d’alcool, même faible et occasionnelle, n’est pas anodine ; elle peut avoir de graves conséquences sur la santé du bébé à naître.
Malgré les mises en garde de la part des professionnels de santé, entre 21 et 42 % des femmes enceintes continueraient pourtant à boire, faisant ainsi courir un risque au futur bébé. La consigne est pourtant claire : quel que soit le stade de la grossesse, c’est zéro alcool, martèlent l’association SAF France et ses partenaires, car même à petites doses, l’alcool peut être dangereux pour le fœtus. Il franchit la barrière placentaire et un seul verre peut entraîner un fort taux d’alcoolisation du fœtus, en raison de son petit poids et de l’immaturité de son foie et de ses reins qui ne peuvent éliminer l’alcool. « En France, comme dans d’autres pays occidentaux, la consommation d’alcool pendant la grossesse est la première cause de handicap mental, d’origine non génétique, chez l’enfant », souligne l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes).
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