C’est le nombre de ruptures de stock de médicaments en 2020.
C’est « six fois plus qu’en 2016 », souligne l’association UFC-Que Choisir dans un rapport publié le 9 novembre 2020. Cette étude montre que la plupart des médicaments concernés par ces pénuries récurrentes sont des produits anciens et donc vendus peu cher. Elle dénonce aussi la politique des laboratoires qui, dans une « stratégie de rationalisation à tout prix des coûts qui fragilise la chaîne du médicament », ne font pas de stocks et font fabriquer 80 % du volume de principes actifs en dehors de l’Union européenne, contre 20 % il y a 30 ans. Or il s’agit bien souvent « de médicaments d’intérêt thérapeutique majeur (MITM), pour lesquels une interruption de traitement peut être susceptible de mettre en jeu le pronostic vital des patients », s’inquiète l’association.
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