À l’occasion de la journée mondiale de la contraception du 26 septembre, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a publié des données concernant les moyens de contraception féminine les plus utilisés en France. La tendance de ces dix dernières années se confirme : les femmes privilégient les méthodes avec le moins d’effets indésirables. La pilule avec œstrogènes et progestatifs est donc en net recul (environ – 36 %). Ces pilules, majoritairement prescrites en 2011 et présentant un surrisque de thrombose veineuse, le sont rarement aujourd’hui. Elles ne représentent plus que 10 % du total des ventes des contraceptifs oraux contre 46 % en 2011. En parallèle, l’utilisation des pilules contenant seulement un progestatif continue d’augmenter régulièrement. Leur vente a doublé en 10 ans. Enfin, les ventes de dispositifs intra-utérins (DIU) et d’implants contraceptifs sous-cutanés restent stables.
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