Cette maladie neurodégénérative touche environ 200 000 personnes en France, tout en étant 1,5 fois plus fréquente chez les hommes. Et les facteurs de risque spécifiques au développement de la maladie de Parkinson chez les femmes étaient jusque-là peu étudiés. Le Centre de recherche en épidémiologie et santé des populations (CESP) de l’Inserm a exploré une nouvelle piste : le lien entre Parkinson et l’exposition aux hormones impliquées dans la vie reproductive féminine. Résultat : un traitement pour la fertilité, l’âge des premières règles, le nombre de grossesses ou encore le type de ménopause (artificielle ou naturelle) sont associés à un risque plus élevé de survenue de la maladie, avec des effets cumulatifs. Des résultats « cohérents avec la connaissance du rôle neuroprotecteur des œstrogènes, déjà démontré dans d’autres études » comme l’explique Marianne Canonico, chercheuse de l’Inserm, et qui ouvrent des pistes pour des stratégies de prévention ciblées.
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