La greffe à partir de donneur vivant est peu répandue en France, et pourtant, elle présente les meilleurs résultats pour les patients et permet de sauver des vies. Puisqu’il est tout à fait possible de vivre avec un seul rein, une personne majeure et en bonne santé a donc la possibilité de réaliser un don de son vivant à un proche. Afin de dynamiser cette pratique, l’Agence de biomédecine travaille à l’élaboration de nouvelles recommandations. L’une d’elles concerne l’élargissement des critères de sélection des donneurs potentiels (par une acceptation de certaines comorbidités comme le surpoids, le risque de diabète de type 2, l’âge avancé…). Fin 2022, 533 greffes rénales réalisées à partir d’un donneur vivant ont été enregistrées, soit 15 % du total des greffes de reins. L’objectif, établi par le plan d’actions ministériel pour le prélèvement et la greffe d’organes et de tissus, est d’atteindre les 20 % en 2026.
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