Sauf avis contraire d’un professionnel de santé, sport et grossesse ne sont pas incompatibles, bien au contraire, à condition de prendre certaines précautions.
On le sait, pratiquer un sport de façon régulière est bon pour notre santé physique et psychique. Et les femmes enceintes ne font pas exception. Cela serait même bénéfique pour le bébé, alors elles auraient tort de s’en priver.
Des bienfaits pour la maman et le bébé
Une activité physique régulière améliore la condition physique : elle optimise la circulation veineuse de la future maman, prévient les troubles du transit intestinal, le diabète et de l’hypertension gestationnels, et atténue les douleurs lombaires, fréquentes au cours de la grossesse.
En parallèle, le sport est également bénéfique pour le moral, puisqu’il procure une sensation de bien-être général et a des effets antidépresseurs. Pratiqué en groupe, il permet aussi de renforcer le lien social, à un moment où les futures mamans peuvent parfois se sentir isolées.
Autres bénéfices et pas des moindres : la pratique d’une activité physique a aussi tendance à raccourcir la durée globale du travail pendant l’accouchement (meilleure endurance, maîtrise de la respiration, préparation à l’effort…) et à diminuer le recours à une extraction instrumentale et le risque de césarienne. Elle permet également de mieux récupérer en post-partum et diminue les risques d’incontinence et les symptômes dépressifs. La pratique d’une activité physique est également utile pour le bébé. Elle améliore le neurodéveloppement de l’enfant à naître et diminue le risque de macrosomie, c’est-à-dire un bébé dont le poids de naissance est supérieur à 4 kg.
Bien adapter sa pratique
La pratique d’un sport est donc vivement conseillée chez la femme enceinte. Il est préconisé de réserver au moins 150 minutes par semaine à une activité d’endurance d’intensité modérée (ou 30 minutes par jour sur 5 jours). « L’idéal est d’associer des activités aérobies (endurance) quotidiennes (marche, pédalage, natation…) à des exercices de renforcement musculaire, doux, trois fois par semaine (pas deux jours consécutifs) », recommande le ministère des Sports*.
Au cours du 1er trimestre, sauf avis contraire du professionnel de santé, les femmes enceintes peuvent poursuivre une activité physique normale. L’objectif est de se faire du bien, sans rechercher particulièrement la performance.
Au fil de la grossesse, il est conseillé d’éviter les sports en compétition, mais aussi les activités trop intenses et les sports de contact ou à risque de chute. À partir du 5e mois, les activités physiques en position allongée sur le dos de façon prolongée ne sont pas recommandées.
À partir du 8e mois de grossesse, les activités douces comme la marche, la gymnastique douce ou encore la natation sont à privilégier.
Attention : certains sports, comme la plongée, le parachutisme ou encore le kitesurf, sont interdits aux femmes enceintes.
Précautions et contre-indications
Tout au long de la grossesse, il est cependant important de ne pas prendre de risques pour sa santé ou celle de son futur enfant. Chez les femmes habituellement inactives, la reprise d’une activité physique doit être réalisée de façon progressive. Il convient également de bien s’hydrater durant toute la durée de l’effort. Enfin, en cas d’essoufflement persistant même au repos, de fatigue, de saignement vaginal ou de perte de liquide, de contractions utérines douloureuses ou régulières ou encore d’étourdissement, il convient de stopper immédiatement l’activité et de consulter une sage-femme ou un médecin.
*Guide de la pratique sportive pendant la maternité, ministère des Sports, 2021.
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