Personnaliser les préférences de consentement

Nous utilisons des cookies pour vous aider à naviguer efficacement et à exécuter certaines fonctions. Vous trouverez ci-dessous des informations détaillées sur tous les cookies sous chaque catégorie de consentement.

Les cookies classés comme « Nécessaires » sont stockés sur votre navigateur car ils sont essentiels pour activer les fonctionnalités de base du site.... 

Toujours actif

Les cookies nécessaires sont requis pour activer les fonctionnalités de base de ce site, telles que la connexion sécurisée ou le réglage de vos préférences de consentement. Ces cookies ne stockent aucune donnée personnellement identifiable.

Aucun cookie à afficher.

Les cookies fonctionnels aident à exécuter certaines fonctionnalités telles que le partage du contenu du site Web sur les plateformes de médias sociaux, la collecte de commentaires et d'autres fonctionnalités tierces.

Aucun cookie à afficher.

Les cookies de performance sont utilisés pour comprendre et analyser les indices de performance clés du site Web, ce qui contribue à offrir une meilleure expérience utilisateur aux visiteurs.

Aucun cookie à afficher.

Performance cookies are used to understand and analyse the key performance indexes of the website which helps in delivering a better user experience for the visitors.

Aucun cookie à afficher.

Les cookies publicitaires sont utilisés pour fournir aux visiteurs des publicités personnalisées en fonction des pages que vous avez visitées précédemment et pour analyser l'efficacité des campagnes publicitaires.

Aucun cookie à afficher.

Phobie d’impulsion : cette peur de commettre l’irréparable

La phobie d’impulsion se caractérise par la peur d’être à l’origine d’actes déviants. En plus de se placer dans un inconfort terrible, cela oblige à être dans un contrôle permanent.

La phobie d’impulsion, appelée aussi pensées intrusives obsédantes, désigne la crainte de commettre le pire. Elle se matérialise par la répétition incessante de scénarios catastrophes (crime, déviance sexuelle…).

« L’origine de ce trouble obsessionnel compulsif (TOC), qui apparaît généralement entre 17 et 22 ans, est rarement traumatique, indique Édith Rosset, psychologue spécialisée en neuropsychologie et auteure de Mieux vivre avec une phobie d’impulsion grâce aux thérapies brèves (éditions Dunod). Cependant, la dépression, la bipolarité et l’anxiété sociale peuvent-être associées. Nous constatons parfois l’apparition des premières manifestations lors d’un moment de bonheur ou à la naissance d’un enfant, avec la hantise de faillir à ses responsabilités », explique-t-elle.

Une lutte intérieure permanente

L’appréhension de commettre des actes monstrueux rend la vie des phobiques particulièrement difficile. « Les personnes atteintes fuient en permanence leurs pensées. Ancrées dans la réalité, elles ne passeront jamais à l’acte, pour autant, par peur de nuire, elles auront tendance à s’isoler », précise la psychologue, qui constate une augmentation des demandes de traitement de la phobie d’impulsion : « Nous sommes dans une société de contrôle et de conformisme, et avec le déploiement des réseaux sociaux, nous cherchons à éviter les expériences sociales qui nous font peur », affirme-t-elle.

Qui est concerné ?

Femmes ou hommes, les personnes phobiques se sentent coupables de leurs pensées. « Leurs scénarios intrusifs concernent souvent leurs valeurs profondes bafouées. Généralement bienveillantes et perfectionnistes, elles supportent peu les injustices, développe la spécialiste. Anxieuses et parfois hypersensibles, elles ont du mal à dire non et se mettent peu en colère. Elles manquent aussi de confiance en elles et en leur capacité de maîtrise. » Biologiquement, ce trouble s’explique aussi par « un taux de sérotonine (dite hormone du bonheur) bas et un taux de dopamine (hormone de la motivation) élevé », ajoute-t-elle.

Renforcer la confiance en soi

Le développement de la confiance en soi est primordial dans le processus de guérison. « La thérapie ACT [pour acceptation and commitment therapy, ou thérapie d’acceptation et d’engagement], centrée sur l’action et les valeurs de la personne, est reconnue pour son efficacité, observe Édith Rosset. L’intention est de les exposer aux situations évitées pour les aider à accepter leurs scénarios intrusifs et vivre en fonction de ce qui compte pour eux. Chez une mère inquiète de faire du mal à son enfant, on va l’accompagner à effectuer les soins de son bébé. En y prenant plaisir, elle va progressivement voir les choses autrement et augmenter ses ressources psychologiques (estime de soi…). Et comme les personnes concernées vivent beaucoup dans leur tête (hyper-rationalisation), on va les initier à l’écoute du corps, avec des exercices de méditation en pleine conscience ». Des antidépresseurs peuvent par ailleurs être prescrits par un médecin psychiatre.

Du côté de l’entourage, la psychologue conseille de ne pas chercher à réduire la pensée intrusive d’un proche. « On favorise plutôt le processus d’acceptation de la pensée, estime-t-elle. Avec bienveillance, on peut banaliser les choses, se donner en exemple en disant “Moi aussi, tu sais, j’ai ce genre de pensées, parfois”, lui proposer une activité pour lui prouver que sa présence ne pose pas de problème, et lui redonner ainsi confiance. »

Post Facebook :
La phobie d’impulsion se caractérise par la peur d’être à l’origine d’actes déviants. En plus de se placer dans un inconfort terrible, cela oblige à être dans un contrôle permanent.Pour les aider, la psychologue Édith Rosset s’appuie sur la thérapie ACT. L’objectif est de les exposer à des situations évitées pour les aider à accepter leur peur et à reprendre confiance en elles.
#phobie #impulsion #psychologie

Print ou web ?
Faites-nous savoir sur quel support vous diffusez nos articles. Une minute suffit.

J’y vais !


Les visuels (photos, infographies, etc.) fournis par la Ciem doivent être utilisés uniquement pour illustrer les articles de France Mutualité.
Il est strictement interdit d’utiliser l’un des visuels dans un autre cadre.