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Je rumine sans cesse, c’est normal ?

Des pensées négatives tournent en boucle dans votre tête ? Ces ruminations mentales vous empêchent d’avancer et d’être heureux(se) ? D’où viennent-elles ? Comment vous en débarrasser ? Les réponses du Dr Julien Faugeras, psychothérapeute et psychanalyste à Paris*.

« La rumination est un symptôme psychique qui se manifeste par une tendance à revenir sans cesse par la pensée à un même sujet, le plus souvent sous forme de reproches que l’on se fait, de remords », introduit le Dr Julien Faugeras. « Ce qui caractérise ces ruminations est leur caractère répétitif et le fait qu’elles absorbent l’esprit », précise-t-il. Ces ruminations sont aussi appelées obsessions. « La névrose obsessionnelle est la névrose la plus représentée mais c’est pourtant la moins diagnostiquée », informe le psychothérapeute. Les pensées négatives répétitives affectent la vie des personnes, même si elles ne s’en aperçoivent pas. Le plus souvent, les ruminations sont rationalisées, si bien que la personne peut penser que c’est à cause du travail qu’elle est accablée, que c’est « normal » d’être contrarié(e) suite à une remarque ou encore que cette tendance à trop penser est le reflet d’une intelligence supérieure. « Les ruminations mentales utilisent beaucoup d’énergie », explique le Dr Faugeras. Dans des cas extrêmes, la personne est tellement accaparée par ses pensées qu’elle ne peut plus bouger. Lorsque les ruminations ne sont pas reconnues comme un symptôme psychique, qu’elles continuent d’être minimisées et rationalisées, le conflit psychique est susceptible de se représenter à travers des symptômes corporels et même organiques. Cette articulation a été mise en évidence par le Dr Fernando de Amorim.

D’où viennent les ruminations mentales ?

« Les ruminations mentales sont liées à un conflit intrapsychique et notamment à une colère contenue depuis l’enfance qui peut avoir différentes sources. Plus on contient sa colère et plus on rumine », indique le Dr Julien Faugeras. La rumination mentale est souvent l’expression de la névrose obsessionnelle, névrose qui se représente notamment par des symptômes dépressifs. Les ruminations mentales ne sont pas toujours faciles à reconnaître car la personne peut avoir l’impression que ressasser est une façon normale de penser. « C’est souvent l’entourage, le conjoint/ la conjointe, les enfants qui se rendent compte que la personne qui rumine passe à côté de sa vie. Il est important de consulter pour que cela ne gâche pas le quotidien. »

Comment se soigner ?

Se débarrasser des ruminations ou obsessions passe par une psychothérapie avec un psychanalyste. Celle-ci peut prendre plusieurs années. « La cure psychanalytique permet de dénouer la tendance à ruminer », explique le psychanalyste. « La cure ne vise pas à recouvrir les pensées négatives par des pensées positives, elle vise à ce que le patient puisse utiliser progressivement l’énergie qu’il gaspille dans ses obsessions l’utiliser dans une voie constructive », précise-t-il. L’énergie utilisée pour les ruminations sert alors à construire sa vie !

*Névrose obsessionnelle : les obsessions voilées qui corrompent la science et détruisent la société, Paris, RPH Éditions, 2023.

Les femmes ressassent-elles plus que les hommes ?
Une étude a montré que les femmes ruminaient plus que les hommes. « Est-ce que les femmes ruminent plus que les hommes ou est-ce qu’elles se rendent plus compte du caractère pathologique de leurs ruminations ? », s’interroge le Dr Julien Faugeras. Cette sur-représentation des femmes pourrait être liée au fait qu’elles se rendent plus compte que ruminer n’est pas une façon normale de penser et qu’elles consultent plus volontiers.

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