Dans un bassin collectif ou privé, les principaux risques microbiologiques, pour la peau, les yeux et les oreilles sont avant tout dus au comportement des nageurs. En adoptant de bons réflexes, il est possible de se protéger des bactéries et des parasites.
Les bactéries et les parasites adorent barboter dans les eaux tranquilles de la piscine… Tout comme les Français, qui hissent la natation à la troisième place des sports qu’ils préfèrent pratiquer* et cumulent pas moins de 2,5 millions de bassins privés** sur tout le territoire. Et même si les traitements aux chlores sont efficaces pour assainir l’eau et chasser les indésirables, les risques d’infection demeurent.
L’hygiène des baigneurs : le premier rempart contre les microbes
« Les baigneurs constituent la source principale de contamination microbiologique des piscines », rappelle l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses). Elle recommande ainsi de respecter certaines mesures d’hygiène pour éviter la prolifération des infections : respecter les zones de déchaussage ; utiliser un maillot de bain exclusivement réservé à cet effet ; porter un bonnet de bain ; éviter le maquillage et tout autre produit cosmétique ; respecter l’obligation avant d’accéder aux bassins de prendre une douche savonnée (corps et cheveux) et de passer par le pédiluve. Enfin, les accessoires utilisés, comme les bouées, doivent être régulièrement entretenus et réservés exclusivement à l’usage de la piscine.
Il est également possible de se préserver des microbes en prenant quelques dispositions particulières contre les infections cutanées, oculaires et ORL, figurant parmi les plus répandues.
Des pieds bien chaussés
Les verrues plantaires sont particulièrement fréquentes chez les baigneurs. Ces petites lésions sont en effet dues à un virus pouvant se transmettre par contact direct mais également par le biais d’objets et de surfaces contaminés. Éviter de marcher pieds nus sur les sols de la piscine, et notamment ceux des douches, permet de ne pas risquer d’attraper ce virus ni de désagréables champignons. Si une simple paire de tongs en plastique fait parfaitement l’affaire, il existe aussi des chaussons de piscine antibactériens qui protègent à la fois vos pieds et leur offre une bonne accroche au sol.
Des lunettes, mais pas de lentilles
Il n’est pas rare que le chlore utilisé pour traiter l’eau de la piscine irrite les yeux, notamment la conjonctive, la membrane qui tapisse l’intérieur des paupières. Cette zone de l’œil peut également s’infecter au contact des bactéries présentes dans le bassin. Pour s’en prémunir, il est recommandé d’adopter des lunettes ou un masque de natation. Il est important de choisir un modèle bien ajusté pour que l’eau ne puisse pas s’infiltrer entre les interstices. Par ailleurs, l’Anses considère le port des lentilles de contact pendant la baignade en piscine comme « une source d’aggravation de pathologies oculaires. »
Eviter « l’otite du nageur »
Pour la sphère ORL – oreilles, nez, gorge et glandes salivaires –, le risque est surtout d’éviter l’irritation des muqueuses et l’apparition de sinusites, de rhinopharyngites ou d’otites, principalement externes et justement appelées « otite du nageur », car souvent contractée à cause de l’eau qui reste bloquée dans l’oreille. L’utilisation de bouchons d’oreilles permet de protéger le canal auditif. Il est également recommandé de bien se sécher après être sorti de la piscine, en penchant la tête d’un côté, puis de l’autre.
* Enquête réalisée par Harris Interactive.
** Chiffres de la fédération des professionnels de la piscine (FPP).
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Tout comme les Français, qui hissent la #natation à la troisième place des #sports qu’ils préfèrent pratiquer, les bactéries et les parasites aiment barboter dans les eaux tranquilles de la #piscine… Pour se prémunir des infections de la peau, des yeux ou ORL, voici quelques recommandations à suivre avant de sauter dans #legrandbain !
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