A l’occasion de la Journée des droits des femmes le 8 mars, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a annoncé le lancement d’un plan d’action pour renforcer la prise en charge de l’endométriose, une maladie qui touche une femme sur dix en France. D’ici à la fin 2019, des filières rassemblant des spécialistes de l’endométriose devraient être créées sur l’ensemble du territoire. « Pour éviter les parcours de soins erratiques et renforcer l’égal accès aux soins […], chaque région doit identifier sa filière endométriose regroupant l’ensemble des professionnels (de ville comme hospitaliers, médecins généralistes, gynécologues, chirurgiens, sages-femmes, psychologues, etc.) et associations de patientes ayant l’expertise de cette pathologie », précise le ministère. Le plan prévoit également la recherche des signes de la maladie dans les nouvelles consultations obligatoires du calendrier du suivi médical de l’enfant et de l’adolescent (à 11-13 ans et 15-16 ans pour les filles) et dans celles dédiées à la santé sexuelle des jeunes filles (entre 15 et 18 ans). Enfin, la formation initiale et continue sur les signes d’alerte, le diagnostic et la prise en charge de l’endométriose devrait être renforcée pour les professionnels de santé concernés (généralistes, gynécologues, sages-femmes).
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