A l’occasion de la rentrée universitaire, le comité national contre le bizutage (CNCB) a lancé, le lundi 9 septembre, une opération de communication intitulée #JeDisStop. Celle-ci a pour but de lancer un mouvement sur les réseaux sociaux comme Twitter, Facebook et Instagram et, ainsi, sensibiliser le plus grand nombre – principalement les jeunes – à cette question. Pour participer, les internautes sont invités à poster des selfies avec le poing tendu et le mot « stop » écrit sur les phalanges accompagné du hashtag #JeDisStop. En complément, un site dédié, Bizutagejedisstop.org, a été mis en ligne par le comité pour informer, mais aussi pour recueillir les témoignages de bizutés ou de bizuteurs et enfin libérer la parole.
« Le bizutage est le fait d’amener autrui – contre son gré ou non – à subir ou à commettre des actes cruels, obscènes, rabaissants, humiliants, dégradants pour la dignité de la personne, ou à consommer de l’alcool de manière excessive lors de manifestations ou réunions liées aux milieux scolaire, sportif et socio-éducatif », rappelle le CNCB avant d’ajouter : « Le bizutage, c’est aussi des actes plus anodins, comme vendre du papier toilette dans la rue, mais qui peuvent malgré tout mettre mal à l’aise, voire traumatiser. » Malgré le fait que cette pratique soit inscrite dans la loi comme un délit depuis 1998 et qu’elle soit punie de six mois d’emprisonnement et de 7 500 euros d’amende, elle persiste encore dans certains lycées, classes préparatoires, écoles ou universités, publics ou privés, sous couvert de tradition.
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