Dans une nouvelle fiche repères publiée sur son site Internet, l’Institut national du cancer (Inca) rappelle que le jeûne et les régimes restrictifs n’ont pas fait la preuve « d’un effet protecteur chez l’être humain en prévention primaire (à l’égard du développement des cancers) ou d’un effet bénéfique pendant la maladie (qu’il s’agisse d’effet curatif ou d’une optimisation de l’effet des traitements des cancers) ». Malgré une médiatisation importante de ces pratiques, « l’analyse globale des connaissances scientifiques disponibles, en particulier cliniques, ne permet pas de conclure à l’intérêt de ces régimes » en matière de cancérologie. Au contraire, chez les malades, la perte de poids et de masse musculaire « suggère un risque d’aggravation de la dénutrition et de la sarcopénie (diminution de la masse musculaire, NDLR), deux facteurs pronostiques péjoratifs reconnus au cours des traitements », précise l’institut.
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