Expérimenté avec succès dans treize départements pendant trois ans, le dépistage organisé du cancer du col de l’utérus sera généralisé cette année à l’ensemble du territoire, a annoncé l’agence Santé publique France à l’occasion de la onzième semaine européenne de prévention de la maladie, prévue du 22 au 28 janvier. Chaque année, environ 3 000 nouveaux cas sont diagnostiqués et 1 100 femmes en meurent. Pourtant, ce cancer, consécutif à l’infection au papillomavirus humain (HPV) transmis par voie sexuelle, est « largement évitable », précise l’agence. Actuellement, la prévention repose sur deux dispositifs : la vaccination anti-HPV, proposée à toutes les jeunes filles de 11 à 14 ans (avec un rattrapage pour celles de 15 à 19 ans qui ne seraient pas vaccinées), et le dépistage par frottis cervico-utérin, préconisé tous les trois ans chez les femmes âgées de 25 à 65 ans. Or, la couverture vaccinale demeure encore très faible (moins de 20 % des jeunes filles sont concernées) et 40 % des femmes ne suivent pas les recommandations en matière de frottis. La généralisation du dépistage sur tout le territoire et la simplification de l’accès à la vaccination HPV – deux objectifs inscrits dans le Plan cancer 2014-2019 – devraient permettre d’améliorer ces résultats.
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