A l’occasion de la vingt-cinquième édition d’Octobre rose, qui se déroule actuellement, la Ligue contre le cancer a lancé une charte de bonnes pratiques pour parer au détournement de cette campagne de prévention contre le cancer du sein. Selon l’association, le mouvement est prétexte, depuis quelques années, à des « communications opportunistes, désordonnées, voire mercantiles » de la part de plusieurs entités institutionnelles, privées et associatives. Celles-ci utiliseraient l’événement pour « collecter des fonds, fédérer, informer et changer d’image sociétale », précise la Ligue. Un « pinkwashing » sauvage qui tendrait à anéantir l’efficacité de la mobilisation : avec 52,7 % des femmes âgées de 50 à 74 ans dépistées en 2012, 51,5 % en 2015 et 50,7 % en 2016, la participation ne cesse de diminuer. Avec sa charte, la Ligue veut permettre à ses comités départementaux de mieux cadrer les actions estampillées « Octobre rose » et de recentrer la mobilisation sur les messages essentiels, à savoir : entre 25 et 49 ans, un examen clinique des seins (palpation) doit être réalisé tous les ans ; entre 50 et 74 ans, une mammographie de dépistage est recommandée tous les deux ans (cet examen est pris en charge à 100 % par l’Assurance maladie) ; et au-delà de 74 ans, à nouveau une palpation annuelle.
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