Atteindre le niveau de déficit le plus faible jamais connu par la Sécu en dix-sept ans, soit 2,2 milliards d’euros : c’est l’objectif fixé pour 2018 par le nouveau plan de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), présenté ce mois-ci par le ministère des Solidarités et de la Santé, avant un retour à l’équilibre envisagé pour 2020. Parmi les mesures prévues en ce sens : la hausse de 1,7 point de la contribution sociale généralisée (CSG) ; le passage du forfait hospitalier de 18 à 20 euros au 1er avril 2018 ; la hausse progressive du prix du tabac, avec un paquet de cigarettes à 10 euros d’ici à 2020 ; le déremboursement des médicaments à service médical rendu (SMR) insuffisant ; ou encore la possibilité pour les hôpitaux d’expérimenter de nouvelles modalités de financement afin de trouver des alternatives à la tarification à l’activité. De son côté, l’objectif national de dépenses d’assurance maladie (Ondam) est relevé à 2,3 % pour 2018, contre 2,1 % en 2017, conformément aux engagements pris par Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle. Concernant l’organisation des soins, le PLFSS prévoit de développer la télémédecine ainsi que le nombre de maisons de santé pluridisciplinaires (la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a présenté à ce sujet un plan spécifique le 13 octobre).
Astuce
Un évènement, un produit, une offre… pensez à compléter les articles avec des actualités de votre mutuelle.