Complémentaires santé : une étude décortique le nom des organismes

« Les noms des organismes de complémentaire santé transmettent de nombreuses informations », indique la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees). Par exemple, les termes « mutuelle » (78 % des cas en 2015), « assurance » (16 %) et « prévoyance » (12 %) soulignent le statut juridique de ces structures. On retrouve aussi, dans leur nom, les marchés sur lesquels elles sont présentes : profession ou entreprise (41 %), zone géographique (35 %). Les organismes plutôt non spécialisés (18 %) choisissent de « mettre en avant une valeur (cohésion, sécurité, famille, etc.) afin d’affirmer leur identité et de se démarquer de la concurrence », précise la Drees. Enfin, en rapprochant leurs noms de leurs pratiques tarifaires, on apprend que « les organismes mutualistes et ceux spécialisés sur des professions ont des tarifs plus solidaires […] et [que] leurs assurés récupèrent une plus grande part de leurs cotisations sous forme de prestations. Avoir un ancrage local est aussi en général associé à un meilleur rapport prestations sur cotisations, les frais de publicité étant plus faibles ».

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