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Est-il possible de « réapprendre » ?

Les lésions cérébrales s’accompagnent de séquelles physiques mais aussi cognitives, parfois difficiles à accepter. Pourtant, tout espoir n’est pas perdu grâce à la plasticité neuronale, la capacité du cerveau à récupérer et à se restructurer. Explications du Dr Laurent Vercueil, neurologue.

Chaque année, 200 000 personnes en France sont victimes d’une lésion cérébrale significative. Leurs causes les plus fréquentes sont les accidents vasculaires cérébraux, les traumatismes craniocérébraux, les tumeurs cérébrales, le manque d’oxygène dans le cerveau provoqué par un arrêt cardiaque, une noyade ou une asphyxie et des maladies comme les méningites ou les encéphalites. En fonction de la gravité et de la zone touchée, ces lésions cérébrales peuvent s’accompagner de séquelles physiques comme des paralysies, des pertes sensorielles ou des troubles du langage ou de l’élocution. Ces atteintes cérébrales provoquent aussi des séquelles cognitives et peuvent s’accompagner de troubles de la mémoire et de l’attention mais aussi d’une apraxie (difficulté à effectuer un enchaînement de gestes).
Ces séquelles sont souvent très difficiles à accepter pour les personnes qui en souffrent car elles doivent réapprendre une bonne partie des actes qui rythmaient leur quotidien. Mais tout espoir de récupérer des fonctions évanouies n’est pas perdu, comme le précise le Dr Laurent Vercueil, médecin neurologue au CHU Grenoble Alpes, chercheur au sein du Laboratoire de psychologie et neurocognition (Université Grenoble Alpes) et auteur de Neurosciences Fiction – Les cerveaux d’ailleurs et de demain (Éditions Le Bélial’) : « Une difficulté rencontrée dans la réalisation d’une tâche, par exemple bouger un membre, retrouver un souvenir, ou exprimer oralement une pensée, peut s’améliorer au cours du temps, voire, pour certains cas, disparaître. Cela repose essentiellement sur le fait que notre cerveau n’est pas un organe figé, mais au contraire, changeant, dynamique et plastique. Dynamique, car il se modifie en permanence, sous l’effet des expériences quotidiennes que nous faisons. Et plastique, car il peut se déformer, dans le sens où les connexions qui relient les neurones (ces cellules qui traitent les informations dans le cerveau), peuvent évoluer, dans le sens d’un renforcement (ou au contraire d’un affaiblissement) des liens et des circuits ».

D’autres réseaux mobilisés par le cerveau

Ce phénomène est, en effet, lié à la plasticité neuronale à savoir la faculté du cerveau à récupérer et à se restructurer. « Pour remplir ses objectifs, le cerveau va recruter d’autres réseaux, et, grâce à ses propriétés plastiques, constituer peu à peu de nouveaux circuits plus ou moins efficaces pour remplir ses besoins. Cette façon d’opérer explique que, dans certains cas, la récupération d’une fonction mobilise des parties du cerveau distantes de la lésion, voire dans certains cas, dans l’hémisphère opposé. Ceci se fait souvent au prix d’une certaine dégradation de la performance et d’un certain coût énergétique, les ressources nécessaires pouvant être importantes pour une activité auparavant réalisée sans effort», explique le Dr Vercueil.
Basées sur la kinésithérapie, l’ergothérapie, l’orthophonie ou la neuropsychologie, les méthodes de rééducation sont nombreuses et variées mais elles se heurtent parfois à deux écueils : le manque de motivation de la personne concernée et la lésion elle-même, précise le neurologue qui se veut néanmoins optimiste grâce aux progrès de la recherche. « Les travaux de recherche consistent à favoriser les capacités plastiques à l’aide de certaines molécules, à lever les freins potentiels, à s’aider de dispositifs spécifiques en réalité virtuelle et à assister la récupération à l’aide de stimulations cérébrales non invasives », souligne le Dr Vercueil. Il évoque aussi l’apport des cellules souches qui peuvent « se différencier en neurones dans les sites lésés ou produire des molécules in situ, qui favorisent la récupération ».

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