« Vous buvez un peu, il boit beaucoup » : c’est le slogan clé de la campagne nationale d’information lancée par l’agence Santé publique France, le 9 septembre, à l’occasion de la Journée mondiale de sensibilisation au syndrome d’alcoolisation foetale (SAF). D’après les résultats d’une enquête menée par l’agence, « trop de Français minimisent encore l’impact d’une consommation faible ou ponctuelle d’alcool pendant la grossesse ». Malgré une prise de conscience encourageante (44 % des personnes interrogées déclarent qu’il n’existe pas de consommation d’alcool sans risque pour l’enfant), des efforts restent à faire, puisque 21 % des Français pensent encore « qu’il est conseillé de boire un petit verre de vin de temps en temps pendant la grossesse ». Selon une autre étude publiée le 16 mai par le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH), un tiers des femmes enceintes ne respectent pas totalement le message « zéro alcool pendant la grossesse », pour, disent-elles, « se faire plaisir » et ne pas « s’empêcher de vivre ». Pourtant, même une consommation ponctuelle présente des risques pour le foetus et l’enfant à venir, notamment des retards de croissance, des anomalies physiques et des troubles de la mémoire, du comportement et des apprentissages.
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